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13 janvier 2010

[1er article !] The Great Misdirect - Between the Buried and Me

Between the Buried and Me : The Great Misdirect




The Great Misdirect, album lancé le 27 octobre 2009, suit l'album Colors (2007). Tout en gardant un son semblable, on sent que ce nouvel opus prend un virage plus varié. En effet, BTBAM était déjà connu pour mixer plusieurs styles dans des chansons plutôt variées en longueur (de 3 à 18 minutes). Que la chanson soit prolongé ou non, elles nous semblent tous trop courtes puisqu'on les savoure tous. L'album qui dure 1h aurait facilement pu en durer 1h30 sans que l'on puisse voir des riffs semblables ou trop de longueurs.

Un album comme celui-ci doit être décortiqué pièce par pièce puisque chacune d'entre elle apporte quelque chose de différent. Voici donc un condensé des 6 chansons.

1- Mirrors (3:38)

Chanson qui se veut comme l'intro du CD. Une mélodie à la fois triste et épeurante. Des paroles qui laisse présager que l'homme derrière les paroles est sans espoir ("Everyone grows but me..."). Au milieu de la chanson, les instruments font sentir leur présence et on recconnait le formidable talent des polyvalents musiciens du band de la Caroline du Nord.


2- Obfuscation (9:15)

La transition vers cette pièce est parfaite. Un riff typique de BTBAM et un travail acharné de Blake Richardson (drums) pour commencer un morceau progressif et violent. On note cependant quelques parties plus calmes mais bien insérés à certains moments de la chansons afin de faire une transition vers une autre mélodie. Les solos sont présents et on note certaines influences de Blues.

Les paroles font mention de la science en générale, qui veut trouver vérité à tout. Plutôt originale comme idée, et la simple lecteur de ces paroles vous mettront du même avis.


3- Disease, Injury, Madness (11:03)

Le début de cette chanson me rapelle une pièce de Despised Icon (In The Arms Of Perdrition). On voit donc tout suite que le début de cette pièce est beaucoup plus lourd que sur les autres, un peu comme Informal Gluttony sur Colors. Après 2 minutes dans la chanson, on retrouve un petit moment de détente, qui, selon moi, ne devrait pas être aussi long après un début aussi prometteur. Cependant, on peut apprécier la polyvalence de Richardson, un des mes percussioniste favori. Plus polyvalent, tu meurs.

Au milieu de la chanson, celle-ci reprend le même aplomb qu'au début et on ne peut qu'apprécier le transe un peu techno et cris puissants de Rogers et le travail surhumain des instrumentalistes.

Je dois également mentionner cette passe qui me rapelle un peu les far-west a 6:35. Plus que génial et ca continue jusqu'à la toute fin.

4- Fossil Genera - A Feed From Cloud Mountain (12:11)

La transition est tellement subtile que l'on doit regarder son lecteur de musique pour noter que l'on est dans une nouvelle pièce. Cette entrée de piano donne sur un début reprenant des influences horrifiantes, qui nous rammène un sourire de clown peu engageant, un peu comme la fin de Prequel to the Sequel, toujours de Colors.

Cette pièce est assez violente et très progressive. Les paroles, composé par un cerveau assez unique (notre cher vocaliste et pianiste Tommy Rogers) semblent (et je dit bien, semblent) parler d'un peuple qui en espionne un autre depuis un long moment. De la telle poésie peut trouver plusieurs sens, tout comme les autres chansons d'ailleurs.

5- Desert Of Song (5:33)

Assez doux, on entend Paul Waggoner, guitariste, chanter aux côté de Rogers sur ce morceau. La seule pièce sans progression est tout simplement délicieuse. Même si je risque de me répéter, ce morceau ne fait que prouver la polyvalence de chaque musiciens. Les textes, sans être incroyables, sont bons, mais restent simples.

6- Swim To The Moon (17:54)

On commence cette longue fin de l'album avec une intro un peu lente, mais on l'oublie assez vite avec les solos qui suivent. On ne pouvait pas (ou presque) demander mieux que la meilleure chanson du CD. Après un petit moment, on commence vraiment la chanson avec, surprise, un 3e chanteur sur l'album, Chuck Johnson (Nightbear). Après plusieurs solos de guitares, on aura même droit à un solo du batteur, Richardson, qui est toujours aussi surprenant.

La pièce, en étan toujours la meilleur, aurait pu être séparé en deux selon moi. On y trouve certaines longueurs parfois, mais elles sont rapidement oubliées par une transition un peu Folk, Blues ou Jazz. Dans les 3 dernières minutes, la chanson tend a devenir plus douce, mais surprise ! Elle reprend son aplomb dans la dernière minute afin de nous laisser sur notre appétit. Une bonne fin (mais non parfaite) pour un album incroyable.

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The Great Misdirect, le 5e album du groupe, est assez difficile à classer. Sans nécessairement être le meilleur, il est surement le plus varié et nous prouve que le quintette américain a toujours une arme cachée dans sa poche. Que l'on soit fan de Progressif ou non, n'importe quel amateur de Metal ne peut passer à côté de ce chef d'oeuvre. La performance surhumaine des membres du groupe ne peut pas être ignorée.


Son : 9.5/10 (Les solos et harmonies sont éxécutés de main de maître, chapeau aux instrumentalistes)

Variété : 10/10 (Du Metal au Blues, jusqu'au Jazz, The Great Misdirect suit son prédécesseur, Colors, et nous transporte dans tous les genres de musique qui font de la jalousie chez les autres musiciens)

Paroles : 7.5/10 (Plusieurs sujets importants et d'autres plutôt inventés, les textes composés par Between the Buried and Me sont toujours très poétique, mais parfois dur à saisir)

Chant : 8.5/10 (Sans être le meilleur screamer ou chanteur dans le domaine du Metal, la voix de Rogers s'adapte a n'importe quel variété de musique joué par les autres membres)

Général : 9.2/10

Un achat à coup sûr. Varié, magistral et harmonieux sont les seuls mots qualifiants cet album.


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